SGB et impact organisationnel au sein des équipes

Mardi 29 janvier 2019 à 14:00

Formation des utilisateurs professionnels : assurer continuité de service et montée en compétences

Antoine Barthelemy (Université Bordeaux Montaigne)

Résumé : Un projet de changement de SGB nécessite de former les utilisateurs professionnels en un temps contraint (selon le calendrier du projet défini avec le prestataire), parallèlement à la découverte de l’outil par les formateurs eux-mêmes et à son travail de paramétrage. A Bordeaux, cette phase finale du projet a été conduite en neuf mois auprès de 320 collègues de cinq établissements à travers plusieurs étapes : l’autoformation des formateurs puis la construction d’ateliers thématiques tenant compte de l’avancée du paramétrage et de la préparation de la migration finale, puis la capitalisation des informations et questions remontées à travers un outil mobilisable après le passage en production. Dans ce contexte, assurer la continuité de service tout en accompagnant des collègues aux attentes et besoins diversifiés nécessite un effort de communication à plusieurs niveaux et des relais de terrain efficaces.

Réinformatiser pour tout changer ? Le SCD de Poitiers et le SGBM

Anne-Sophie Pascal (Université de Poitiers)

Résumé : Les personnels des bibliothèques de l’Université de Poitiers travaillent depuis 8 ans avec le même logiciel, lui-même version web du logiciel utilisé pendant les 10 années précédentes. Le projet SGBM porté par l’Abes est venu soutenir et relayer un besoin de renouvellement. Le SCD mène depuis longtemps une politique d’intégration des collections de l’Université dans des outils communs et d’harmonisation des services documentaires. Le SIGB actuel, mutualisé pour tout le réseau, traduit cette volonté d’intégration mais reflète par plusieurs aspects l’éclatement de l’organisation du travail. Si un changement de logiciel ne peut influer seul sur l’organisation interne ou les services aux usagers, il peut être le prétexte de poser à plat et de bousculer les procédures pour mettre en accord les pratiques des professionnels avec une politique de service. Souvent aujourd’hui, le SIGB actuel est vu comme un frein à la délivrance d’un service de qualité. De plus, la séparation étanche entre papier et numérique dans les pratiques et compétences des bibliothécaires n’a plus vraiment de sens. L’évolution vers un système permettant de gérer conjointement une collection documentaire dans son ensemble devient donc indispensable.

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Se préparer aux changements liés au SGBM : forces et faiblesses de la Direction des bibliothèques et de l’information scientifique et technique de l’UVSQ

Marie-Laure Pelle (Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines)

Résumé : L’UVSQ appartient à une COMUE qui va laisser place à une seule université avec fusion des établissements en 2025. La construction d’un Learning Center pour 2020 regroupant plusieurs établissements s’accompagne du choix d’un SGBM. L’UVSQ dispose d’un SIGB avec une ancienne version, plutôt qu’une migration de version, le choix a été fait de se rattacher au projet de SGBM dès maintenant. La Direction des Bibliothèques et de l’information scientifique et technique (DBIST) comprend 6 bibliothèques sur 6 sites ainsi que 8 bibliothèques associées (laboratoires). Je présenterai le circuit du document d’une part, de l’acquisition à la mise en rayon, pour les livres physiques et les périodiques, d’autre part de l’acquisition à la mise en ligne pour les ressources électroniques. Puis je décrirai les services aux usagers en lien avec le SIGB. Notre catalogue en ligne est intégré dans un outil de découverte (OD). Nous offrons les accès distants aux documents électroniques et aux services. Pour permettre l’accès à l’ensemble des collections un système de navette a été mis en place. Pour favoriser l’autonomie des utilisateurs le prêt et le retour peuvent être effectués sur un automate. L’organisation en réseau, l’intégration du circuit du document dans le SIGB et le début de mutualisation dans l’OD de la COMUE constituent des points forts. En revanche la gestion de la documentation électronique hors du SIGB et l’habitude de la gestion locale du système qui risque d’entrainer une certaine crispation à cause de la perte d’autonomie sont des points d’achoppement auxquels il faudra remédier.